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J’ai donné tout ce que j’avais et même un peu plus. Mais le bateau est parti sans moi me laissant tout seul au bar de l’écluse. | Je regarde au fond des cendriers bon sang quel dommage sachant tout ce que je sais d’être resté si longtemps si sage. | |
Tête pleine et poches vides, laissant refroidir le café, je n’ai plus rien à vendre que mon porte monnaie. | ||
Et c’est, et c’est drôle à pleurer. (bis) | ||
(Alors) j’ai tracé creusé le chemin qui mène à la ville. Rubis et parfums d’Orient, j’ai brûlé mes nuits bien au-delà de mille. | (Et maintenant) pieds nus et soudé aux esclaves, sur le chemin de halage, je tire la barque des opulents qui offrent le thé à des femmes sans âge | |
Pleine lune et soleil vide, je renverse la tasse de thé depuis que les nantis font sa publicité. | ||
Et c’est, et c’est drôle à pleurer. (bis) | ||
(Depuis) j’ai rédigé de très épais rapports sur un peu toutes les choses. Mais la décision s’est prise sans moi de m’écarter des plus belles roses. | (Alors) j’ai saisi, avec mes esprits, mon bâton et ma gourde. Et la direction s’est perdue sans moi : il faut se perdre coûte que coûte. | |
Regard noir et chemise blanche, laissant s’effacer les reflets, je garde mes miroirs pour la mendicité. | ||
Et c’est, et c’est drôle à pleurer. (bis) |
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81 - Drôle à pleurer
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