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(Musique : Frédéric Chopin – Valse n°10 – op.69, n°2) | |
C’est une valse africaine. Des esclaves en sont les reines. À leurs pieds tombent les chaînes et j’aime trop celle qui me sourit. Et quand la lune est pleine, quand ne reste qu’elle en scène, vient le moment où tout s’éclaire, on veut tant se plaire, on se fie au vent. | |
Je veux encore jouer cette valse africaine` de l’ivoire jusqu’à l’ébène. Les femmes brillent comme des graines et j’aime trop celle qui vient semer. Et quand la plante est pleine, qu’on récolte des poèmes, c’est tout le corps qui s’exaspère, on voudrait tant faire, on cherche en trouvant. | |
Il fallait bien qu’un beau matin reste un parfum et que tout change. Tout était loin qui me revient. Je n’y peux rien, mais c’est étrange. | |
(Comme c’est étrange !) | |
Ce qui m’entraîne est sous mes pas est tellement là que je ne vois plus de dilemne ni de combat : je serre dans mes bras… | |
…celle qui danse la valse africaine. Elle rôde entre louve et chienne. Plus personne n’a de peine et j’aime trop celle dont le délit est d’être déjà mienne. Et que hurlent les sirènes : au paradis moi je préfère nettement l’enfer si elle est Satan. | |
Au paradis moi je préfère nettement l’enfer si elle est Satan. | |
Au paradis moi je préfère nettement l’enfer si elle est Satan. |
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60 - La valse africaine
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