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Je t’ai dit, je t’ai dit : « J’en peux plus. Remonte dans ta vieille caisse ! » Et j’ai dis, et j’ai dis : « C’est raté. Je retourne à l’ivresse. » |
Les horloges tournaient à l’envers, je rôdais près des cimetières. Quand j’regardais dans le fond d’mon verre, j’croyais y voir, j’croyais y voir un revolver. |
Tu m’as dit, tu m’as dit : « Peu importe. Je crois bien que tu débloques. » Tu m’as dit, tu m’as dit : « Reste calme. Laisse passer l’onde de choc. » |
Tu dansais face à l’univers, refermant la porte sur l’enfer. Tu avais l’air de connaître la mer. Sous l’orage, sous l’orage, tu restais presque fière. |
On s’est dit, on s’est rien dit de plus. Un rideau de silence. Le silence, ce souffle à peine bleu qui épuise la danse. |
J’avais trop peur de te détruire. Quand j’y pense, ça me semble pire. Où sont passés ces longs sourires de ton corps, de mon corps, fondus par le désir ? |
On m’a dit, on m’a dit : « Tu n’sais pas ? Il paraît qu’elle est célèbre. » Je m’suis dit, je m’suis dit : « C’est très bien. Le jour sort des ténèbres. » |
À quoi ça sert de rester là ? Y’ a tant d’endroits qui me tendent les bras, tellement de gens qui ne m’attendent pas. Et le soleil, le soleil brille pour moi chaque matin. » |
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8 - Un souffle sur la danse
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