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| La fête bat son plein, elle est bien fréquentée, oui mais tu n’es pas invité. On y mange, on y chante, peut-être qu’on y danse, nul n’est témoin de ton absence. De ton absence. |
| Et c’est ainsi que tout commence, c’est ainsi que tout se termine. Terminé, pas même commencé : tout est écrit, tout est maudit. Que maudits soient tous les écrits ! |
| Que maudits soient tous les écrits ! |
| La haine bat son plein, tu ne sais d’où elle vient, oui mais elle te vise bien. Elle te touche et te blesse, et rien ne te guérit, tu t’enfuis de l’infirmerie. L’infirmerie. |
| Pas question d’aller te venger, pas question de nier le danger. Se venger n’est pas sans danger : tout est écrit, tout est maudit. Que maudits soient tous les écrits ! |
| Que maudits soient tous les écrits ! |
| La fête a fait le plein, la haine t’a quitté, oui mais par un pas de côté. Tu tournes et te retournes, tu t’en vas sans saluer, t’es vraiment trop loin pour saluer. Pour saluer. |
| Interdit de séjour, toujours, tu es moins pâle de jour en jour. Et tu séjournes aux alentours : tout est écrit, tout est maudit. Que maudits soient tous les écrits ! |
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